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Les Amis de Peiresc
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La curiosité chez Peiresc : Antiquités

C'est sans doute l'archéologie qui est la passion la plus dévorante de Peiresc. Passion partagée par tous les érudits de son époque, donc objet d' échanges, d'argumentations, d'interprétations d'inscriptions, de courriers interminables où la pensée chemine au fil de la plume. Antiquités grecques, romaines, mais aussi orientales et en particulier égyptiennes, tout intéresse Peiresc. Cette boulimie étourdit un peu les "Amis de Peiresc" qui préfèrent ici donner la parole à des spécialistes reconnus.

  • Camille Jullian, créateur de la chaire des Antiquités nationales au Collège de France, en 1905:
    Peiresc le provençal, le plus agité, le plus militant, le plus universel des archéologues, dont les cahiers couverts de sa petite et élégante écriture seront pendant longtemps un répertoire de documents presque inépuisable.
     
  • Jean Leclant, archéologue récemment décédé, membre de l'académie des Lynceo à Rome, (ainsi que Stephen Hawking et Peiresc en son temps)
    De complexion très frêle, Nicolas Peiresc avait une énergie indomptable. A chaque instant, il reçoit ou envoie des correspondances : au cardinal Barberini, le futur Urbain VIII, à des archevêques, au général des jésuites,et à d'inombrables religieux, bénédictins, chartreux, franciscains, capucins, au ministre protestant Samuel Petit (de Nîmes), au rabbin Salomon Azubi (de Carpentras), au renégat Thomas d'Arcos qui ayant pris le "turban turquesque" lui envoie de Tunis documents et produits, aux artistes travaillant à Rome tel Rubens, à Nostradamus, Saumaise, Rascas de Bagarris, au père Mersenne, à Gassendi, aux membres de "l'Académie Françoiee", aux savants qui fonderont l'Académe des Sciences.
    L'"estude" de Peiresc en son hotel de Callas, c'est tout à la fois une galerie de sculpture antique, un musée de peinture, un jardin d'acclimatation, -pour les plantes et les animaux-, un cabinet de médailles- de plus de 18000 pièces malgré deux vols importants-une bibliothèque avec le Pentateuque samaritain, des manuscrits orientaux, d'innombrables fiches sur velin blanc

    Ajoutons que les archéologues varois le considèrent comme le premier d' entre eux.

  • Borne milliaire, du IVe siècle, trouvée à Fréjus en 1628, près de la via Aurelia et installée à Belgentier par Peiresc. Elle porte une inscription de reconnaissance à l'empereur Constantin, qui assure l'entretien des voies romaines :
    Semper orbi terræ profuturo (toujours bienfaiteur de la terre entière).
    Dissertation (60 pages) de Peiresc sur un trépied trouvé lui aussi à Fréjus.
    Une reproduction de ce trépied est à l'ecomusée de Belgentier.

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    modifé le 26/04/23 a 22:54